Bien emballer un clavier

Bien emballer un clavier (synthé, piano numérique) avant envoi

Nous excluons d’emblée les pianos acoustiques dont le transport doit, sans exception, passer par un transporteur spécialisé de piano . Ne commencez pas à buller votre piano à queue Steinway, donc 😉

Je séparerais les synthés en deux groupes : les synthés « récents » ou peu fragiles d’un côté, et les synthés vintage de l’autre (chers et dont certaines parties peuvent être plus fragiles) qui requiert encore plus de soin. .

Démonter les accessoires

Mieux vaux prévenir que guérir, même si cela paraît évident à certains, on trouve parfois le câble d’alimentation branché, un adaptateur jack, ou encore des cartes additionnelles. Il faut

  • débrancher tous les câbles, les rassembler (idéalement, les rouler) afin qu’aucune force trop élevée s’applique aux câbles au risque de le casser à l’intérieur, et trouver un emplacement dans lequel l’accessoire ne bougera pas.
  • retirer le pupitre (dans le cas d’un piano numérique)
  • retirer les cartes additionnelles et les ranger dans une mousse à part (surtout dans le cas des synthés vintage très anciens dont les extensions pourraient être particulièrement fragiles)

Utiliser le carton d’origine

On y pense rarement lorsqu’on achète un instrument, mais, si on a la place de le stocker, l’idéal est de garder le carton et les protections qu’il contient (polystyrène ou autre). Si c’est votre cas, utilisez-le et passez à l’étape suivante en lisant nos conseils généraux sur l’emballage.

Utiliser un flight-case ou un étui rigide

A défaut du carton d’origine, et si l’acheteur est prêt à partager les frais, un flight case ou un étui d’entrée de gamme permettront de protéger grandement le clavier contre les maltraitances des transporteurs.

Utiliser un carton générique

Ce n’est pas la meilleure des solutions, mais en s’y prenant bien, on peut transporter sans soucis un clavier à condition de respecter certaines règles.

Trouver un carton aux dimensions les plus proches

On ne le dira jamais assez : si vous protégez l’extérieur mais que l’instrument bouge à l’intérieur, il peut s’abîmer. Et plus il est lourd, plus le risque augmente. Le but est donc de trouver un carton pas beaucoup plus grand que celui d’origine du clavier, puis de rembourrer sans modération les trous restants avec du papier bulle ou, à défaut, des boulettes de carton.

Protéger les pièces mobiles

Sur un synthé, les molettes type pitch-bend / modulation sont particulièrement fragiles, il faut à tout prix éviter qu’une pression trop forte puisse s’exercer dessus. Pour cela, une protection un minimum rigide entourant les molettes est une bonne idée, l’idée étant, encore une fois qu’une éventuelle pression appuis in fine sur la partie plane entourant le pitch bend et non sur la molette elle-même. Dans une moindre mesure, il faut également protéger les touches avec un papier bulle supplémentaire.

Faire une deuxième couche de carton, cacher avec du film noir, etc… Lisez nos conseils d’emballage valables pour tout instrument.

Prochaine étape : choisir un transporteur.